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Pourquoi mon chien ne revient pas ? Comment avoir un bon rappel en toute circonstances: guide complet.
Le rappel est sans doute l’exercice le plus important dans l’éducation d’un chien. Pouvoir rappeler son compagnon en toute circonstance, qu’il soit distrait par un autre chien, un joggeur ou une odeur intéressante, c’est garantir sa sécurité, mais aussi sa liberté.
Et pourtant, beaucoup de maîtres s’arrachent les cheveux : leur chien revient « quand il veut », parfois trop tard, parfois pas du tout. Bonne nouvelle : le rappel n’est pas une question d’obéissance aveugle, mais de relation, de méthode et de cohérence.
Dans cet article, nous allons explorer les causes des échecs du rappel, les erreurs fréquentes, et surtout les clés pour construire un rappel solide et durable.
Pourquoi le rappel est-il si difficile ?
1. La force des distractions
Le monde extérieur est un festival d’odeurs, de sons et de stimulations. Pour un chien, une piste fraîche laissée par un lapin, ou des congénères qui jouent au loin sont souvent plus intéressants que l’appel de son maître.
Comme l’écrit l’éthologue Konrad Lorenz : « Les instincts primaires de l’animal ne peuvent pas être supprimés, seulement canalisés. »
2. Un apprentissage mal construit
Beaucoup de maîtres testent le rappel directement en conditions réelles (au parc, sans longe), ce qui est voué à l’échec. Le rappel doit se construire progressivement, du plus facile au plus difficile.
Il faut éviter l’échec le plus possible, il faut créer les conditions d’un continuum de réussite avec des difficultés croissantes mais on n’élève le niveau de difficulté que lorsque l’étape précédente est PARFAITEMENT maîtrisée.
Une étude de Rooney & Cowan (Applied Animal Behaviour Science, 2011) montre que les chiens entraînés par étapes graduelles obtiennent 70 % de réussite en plus au rappel que ceux lancés « dans le grand bain ».
3. Les incohérences du maître
Si le chien est parfois félicité, parfois puni, ou si son nom est utilisé pour l’engueuler, le rappel devient confus. Pour le chien, revenir peut devenir synonyme de contrainte, voire de punition.
Sur 10 rappels, 9 doivent être uniquement positifs. Si vous rappelez uniquement pour mettre fin à la balade, pour l’empêcher de jouer car vous stressez qu’il monte trop en émotion ou s’éloigne, il sera tenté de ne pas vous écouter. Faites des rappels sans buts avec récompenses à la clé, puis laissez le repartir. En fonction de son niveau, évitez de le faire s’il est en plein jeu (risque d’échec), attendez une petite pause de fatigue par exemple pour tenter l’expérience.
N’en faites pas trop non plus, laissez lui des plages de total abandon sans lui demander quoi que ce soit.
Les bases d’un bon rappel
Construire une association positive
Le chien doit associer le rappel à quelque chose de positif.
Comme le résume Ian Dunbar (vétérinaire comportementaliste) : « Le rappel doit être la loterie la plus payante du monde pour le chien. »
Travailler en longe avant la liberté
La longe (10–15 m) est un outil précieux : elle permet d’entraîner le rappel sans risque et d’empêcher les auto-renforcements (le chien qui apprend qu’ignorer le maître est possible).
Exemple pratique :
La progressivité des distractions
Règle d’or : ne jamais brûler les étapes.
L’idéal est de suivre ce schéma:
- environnement facile (le logement) avec laisse ou longe, sans distraction.
- environnement facile avec laisse, et avec distraction (quelqu’un qui agite un jouet ou une friandise).
- environnement facile, sans laisse, sans distraction.
- environnement facile, sans laisse, avec distraction.
Puis:
- environnement intermédiaire (extérieur calme type jardin si possible ou parking) avec laisse, sans distraction.
- environnement intermédiaire avec laisse ou longe et avec distraction.
environnement intermédiaire sans laisse et sans distraction.
- environnement intermédiaire sans laisse, avec distraction.
Puis:
- environnement difficile avec longe puis sans longe ( difficile ici signifiant avec déjà beaucoup de distractions.)
Comme distraction on entend: un jouet ou une friandise posé au sol; un jouet ou friandise que quelqu’un agite; quelqu’un qui joue avec votre chien, pendant que le chien mange par exemple...
Les erreurs à éviter absolument
Des jeux pour renforcer le rappel
Astuces maître zen:
Quand consulter un éducateur canin ?
Certains chiens ont un instinct de poursuite très fort (labradors, huskys, terriers). Dans ces cas, un accompagnement professionnel est souvent nécessaire pour adapter les méthodes.
L’objectif n’est pas seulement d’obtenir un rappel « mécanique », mais de travailler la relation maître-chien, la gestion de la frustration et la confiance mutuelle.
Conclusion
Un rappel fiable est le fruit d’un travail régulier, progressif et positif. Ce n’est pas une question de domination, mais de confiance et de motivation.
En résumé :
Avec de la patience et de la constance, votre chien reviendra avec joie… et vous pourrez enfin profiter de promenades sereines, sans stress et en toute liberté.
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Avoir un chien qui détruit meubles, chaussures ou coussins peut vite devenir une source de frustration pour le maître. Pourtant, derrière ces comportements, il n’y a pas de « vengeance » ou de « méchanceté » de la part de l’animal. La destruction chez le chien est souvent un symptôme, un moyen d’expression, ou une façon de décharger une émotion. Comprendre l’origine de ce comportement est la première étape pour trouver une solution durable.
Dans cet article, nous allons explorer les causes principales des destructions canines, les erreurs à éviter, et surtout les pistes concrètes pour aider son chien à retrouver équilibre et sérénité.
1. L’ennui et le manque de stimulation
Un chien est un être intelligent et actif. Lorsqu’il n’a pas assez d’activités physiques ou mentales, il va chercher à s’occuper… parfois à vos dépens. Les jeunes chiens, en particulier, ont un besoin énorme d’exploration et de dépense énergétique.
Exemple concret : un labrador laissé seul 8 heures par jour sans promenade ni jouets d’occupation va très probablement chercher à se défouler… sur le canapé ou les chaussures.
D’après une étude publiée dans Applied Animal Behaviour Science (Dehasse, 1996), les comportements destructeurs liés à l’ennui diminuent significativement lorsque l’animal bénéficie de jeux interactifs et de promenades plus riches.
2. L’anxiété de séparation et le manque d’autonomie
L’une des causes majeures de destruction est l’angoisse liée à la solitude. Si votre chien panique à chaque départ, il va chercher à se calmer par des comportements répétitifs : gratter les portes, mordiller les objets, aboyer, etc.
Exemple : un chien qui détruit uniquement quand il est seul, et jamais en présence de son maître, est souvent concerné par ce type d’anxiété.
L’hyper-attachement est un facteur aggravant. Le chien n’a pas appris à rester seul, à gérer ses émotions, et à s’occuper sans son humain.
Des solutions très efficaces et peu connues existent pour travailler l’autonomie avec la gestion des espaces.
3. La phase de dentition chez le chiot
Chez le chiot (jusqu’à 6-7 mois), la destruction est souvent liée au besoin de mâchouiller pour soulager la douleur des gencives. C’est une étape normale, mais qui doit être encadrée.
Piste d’amélioration : proposer des jouets de mastication adaptés (corne de buffle, bois de cerf, jouets en caoutchouc type Kong, oreilles de cochon) pour canaliser ce besoin naturel.
Ne pas confondre ici jouets d’occupation (mastication) et jouets d’interactions. Il est inutile de lui laisser des jouets de tirage, type corde ou boudin qui ont plutôt vocation à être utilisés pour jouer avec lui. Les jouets d’occupation/mastication sont fait pour qu’il se détende tout seul ou quand vous avez besoin d’être tranquille.
4. Le manque de dépenses physiques et olfactives
Un chien qui ne sort que pour « faire pipi » ne sera jamais équilibré. La promenade doit être riche et variée, pas seulement un tour du pâté de maisons.
Exemple : un border collie promené 15 minutes par jour aura beaucoup plus de risques de développer des destructions qu’un chien du même âge bénéficiant d’une heure de balade avec jeux, flairage et interactions sociales.
Les recherches en éthologie (Horowitz, Inside of a Dog, 2009) montrent que le flairage et l’exploration libre réduisent fortement les comportements indésirables liés à la frustration. Apprenez un bon rappel, le suivi naturel et travaillez votre relation vous permettront de lâcher votre chien en toute sérénité pour qu’il se dépense au mieux.
5. La frustration et le manque de règles
Un chien livré à lui-même, sans cadre ni limites, peut aussi exprimer sa frustration par la destruction. Contrairement aux idées reçues, un chien a besoin de règles claires pour être rassuré. Sans elles, il peut chercher à attirer l’attention… en détruisant. Les règles et les cadres ont un effet rassurant et structurant pour les chiens.
Ne pas punir a posteriori
Punir un chien après coup n’a aucun sens pour lui. S’il a détruit pendant votre absence, il ne fera pas le lien avec votre colère au retour. Le fameux « air coupable » n’est en réalité qu’un signe d’apaisement face à votre ton et votre posture.
Offrir des alternatives de mastication
Donner des jouets solides et variés est une façon de canaliser l’envie de mordiller. Les jouets interactifs type Kong, garnis de nourriture, peuvent occuper le chien pendant vos absences.
Travailler l’autonomie progressivement
Un chien doit apprendre à rester seul par étapes. Commencez par de courtes absences, sans rituel de départ, et augmentez progressivement la durée. Offrir au chien une routine stable et sécurisante est essentiel.
Exemple pratique : commencer par sortir 2 minutes, revenir sans saluer le chien, puis augmenter à 5 minutes, 10 minutes, etc.
Enrichir la vie quotidienne
Si malgré vos efforts, votre chien continue de détruire, il est peut-être temps de consulter un éducateur canin comportementaliste. Certains cas d’anxiété de séparation ou de destructions compulsives nécessitent un accompagnement spécifique et un protocole adapté.
N’attendez pas que la situation s’aggrave : plus un chien répète un comportement, plus celui-ci devient ancré.
La destruction chez le chien n’est jamais un « caprice ». C’est un signal, une expression d’un mal-être ou d’un besoin non satisfait. Plutôt que de s’énerver contre son compagnon, il est plus utile de chercher à comprendre pourquoi il agit ainsi et de mettre en place des solutions adaptées.
En résumé :
Avec patience, cohérence et bienveillance, votre chien peut retrouver équilibre et sérénité… et vos chaussures aussi !
Si vous souhaitez être accompagné, n’hésitez pas à me contacter par mail: feelgooddogeduc@gmail.com ou directement par téléphone au 06.87.26.86.59

Un chien qui court dans un champ semble comblé. Ses muscles travaillent, son cœur bat vite… et pourtant, s’il rentre à la maison les yeux encore vifs, c’est qu’il lui reste une énergie qu’aucune promenade ne suffit à épuiser : l’énergie mentale.
La stimulation mentale du chien, c’est cet art de lui offrir des défis à sa portée, des situations qui sollicitent ses sens, sa réflexion et sa capacité à résoudre des problèmes. C’est, en somme, lui donner matière à réfléchir autant qu’à courir.
“Un chien fatigué physiquement se repose. Un chien fatigué mentalement s’apaise.”
— Karen Overall, vétérinaire comportementaliste
Et contrairement à l’idée reçue, ce n’est pas réservé aux chiens de travail ou aux hyperactifs. Tous les chiens — du Chihuahua au Berger Australien — ont besoin d’un peu de gymnastique cérébrale.
Les bénéfices sont multiples, prouvés par l’expérience et soutenus par la science. Une étude menée à l’Université de Bristol en 2019 a montré que 15 minutes d’activités cognitives équivalent, en termes de fatigue, à environ une heure de marche modérée.
C’est un atout précieux pour :
“Chaque chien est un individu. Ce qui éveille l’un peut ennuyer l’autre.”
— Turid Rugaas, éducatrice canine
Les chiens sont des animaux sociaux, normalement ils vivent en meute à l'état sauvage. Ils n'est pas naturel pour eux de rester seuls. Il faudra donc lui apprendre pas à pas et la dépense mentale sera un excellent allié pour apaiser votre chien avant une période de solitude, surtout pour les chiens anxieux ou souffrant d'hyper-attachement.
La clé, c’est la progressivité. On commence avec des défis simples qui garantissent le succès, pour que le chien ait envie de recommencer. Puis on augmente légèrement la difficulté, toujours dans la bonne humeur. Soyez patients, votre chien doit apprendre, parfois guidez le, montrez lui plusieurs fois comment fonctionne le jeu.
Imaginez : vous rentrez du travail, vous prenez cinq minutes pour cacher quelques friandises dans des gobelets en plastique renversés. Votre chien les renifle, les renverse, et vous regarde, queue frétillante, prêt à recommencer. C’est ludique, économique, et ça transforme un moment banal en petit rituel complice.
Le nez du chien est un monde en soi : il détecte des odeurs que nous ne pouvons même pas. percevoir. Profitez-en !
Le saviez-vous ? 🐕Le chien possède environ 220 millions de récepteurs olfactifs, contre seulement 5 millions chez l’humain. C’est pour cela que les jeux de flair sont non seulement amusants, mais aussi incroyablement fatigants… mentalement.
Du simple Kong garni et congelé aux puzzles à tiroirs, ces jeux stimulent la réflexion et la patience.
💡 Astuce : alternez les jouets pour éviter la lassitude.
Servir les croquettes dans un bol… quelle perte de potentiel ! Essayez plutôt :
Apprendre à tourner sur lui-même, à apporter un objet nommé, ou à marcher en arrière : autant de défis ludiques qui renforcent l’écoute et la coordination.
Pas besoin de se ruiner. Voici quelques classiques maison à faire soi même:
Ces jeux coûtent presque rien, mais offrent un monde de possibilités.
Attention!: Ne tombez pas dans l'excès inverse qui consisterait à ne plus sortir suffisament son chien en balade sous pretexte qu'on lui proposerait des activités mentales. Par flemme de sortir parce qu'il pleut ou qu'il fait froid, il ne faut pas basculer dans le tout mental en intérieur et tout miser là dessus pour votre chien. Il faut chercher l'équilibre.
Un chien stimulé mentalement est plus équilibré, plus attentif et plus heureux. Quelques minutes par jour suffisent pour transformer votre relation et améliorer sa qualité de vie.
Vous voulez un programme sur mesure pour stimuler votre chien intelligemment et réduire ses comportements indésirables ?
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Votre chiot de 2 mois fait pipi à la maison? C’est normal, c’est un passage obligé au début, on est tous passé par là.
Un chiot n’est pas “sale” ou “désobéissant” : il est tout simplement immature physiologiquement et il n’a pas encore compris les règles des humains.
Apprendre la propreté, c’est enseigner un code social, un fonctionnement, c’est lui apprendre à s’adapter à nos modes de vies. C’est un comportement qui n’est pas naturel de se retenir. Dans la nature il se déplacerait librement pour aller faire quand il en a envie.
Fréquence idéale pour un chiot : toutes les 2 heures au début.
Le plus simple est de ne jamais avoir à s’énerver, pour cela donner à votre chiot un maximum de chance de ne pas partir à la faute. L’idéal est d’avoir pris au moins 1 semaine, voir 10 jours de congés pour accueillir votre chiot et construire les bases de son éducation et de votre relation.
C’est un investissement qui en vaut la peine car après vous tracez une autoroute vers la sérénité. Si vous avez le temps, vous aurez la patience, vous aurez l’énergie et vous réagirez mieux.
Dites vous qu’il faudra sortir toutes les 2 heures dans le meilleur des cas ( pas évident quand on habite en appartement je sais, c’est mon cas mais ce n’est que quelques jours).
Si vous faites ainsi il y a peu de chance que le créneau pipi ou popo ne coïncide pas avec une de vos sorties. à partir de là si vous renforcez quand il fait dehors, ça peut aller très vite. Bien sûr il y aura des ratés, tenez le vous pour dit mais mettez vous en situation d’éviter le plus possible.
Les chiens apprennent par association (Pavlov). Au début, emmenez le au même endroit pour ses besoins. S’il connait, il est plus rassuré et moins déconcentré donc il fera plus facilement.
Ils fonctionnent aussi par habitude de la texture sur laquelle ils font leur besoin ( D’où le piège des alaises ou tapis de soulagement dont nous reparleront plus tard). Certains feront systématiquement dans de l’herbe, d’autres sur le trottoir ou le caniveau. Mes chiens vont systématiquement sur de la terre, de l’herbe, dans un buisson large ou aux pieds des arbres, je vous conseille de les orienter en ces sens, c’est plus pratique.
Le timing est important. On commence par la voix qui est le plus rapide à dégainer au moment de l’action. On félicite joyeusement, sans trop d’excès pour ne pas le couper dans son élan.
Prenez toujours une pochette à friandise avec vous au début, ça vous fera gagner beaucoup de temps, c’est un renforçateur puissant: donnez lui en une quand il fait pipi ou grosse commission dehors.
Commencez par marquez positivement à la voix quand il commence sa miction puis donnez la friandise vers la fin et pendant qu’il est encore dans l’acte. Pas trop tôt, ça pourrait le déconcentrer et l’interrompre dans sa lancée mais pas 30 secondes après non plus, même 10 secondes après c’est déjà un peu tard.
Je ne juge personne, on a tous des idées bizarres quand un tapis ou un canapé est souillé, mais c’est contre-productif. Résultat : il risque d’apprendre à se cacher pour faire, voir d’effacer les preuves en faisant le ménage à sa manière si vous voyez ce que je veux dire 🤢.
Un Non! ferme et taper dans les mains pour surprendre et éventuellement le stopper est suffisant.
Cette odeur attire les chiens. Privilégie plutôt un nettoyant enzymatique, ou un mélange vinaigre blanc + bicarbonate. L’eau de javel a une odeur assez proche de l’urine et peut appeler à refaire par dessus.
Selon moi c’est une erreur et un piège qu’il vaut mieux éviter dès le début ou alors pas plus de 3 ou 4 jours quand le chiot vient d’arriver et que vous lui laissez le temps de digérer la séparation de sa famille.
Le problème c’est:
- qu’il apprend à faire sur cette texture particulière.
- Il fait à l’intérieur de chez vous.
Il ne fera plus dehors et attendra d’être rentré pour faire sur l’alèse qu’il connait.
Il vaut mieux accepter quelques accidents au début et partir sur de bonnes bases.
S’il a fait il y a 10 minutes, c’est trop tard. Il ne fera pas le lien. Il ne peut pas comprendre, vous abîmez la relation. En revanche si vous le prenez exactement sur le fait, il faut être net sur la réprimande. Cela ne veut pas dire lui faire une prise de catch, ni perdre ses moyens mais être très ferme et vraiment marquer la réprobation par une voix qui surprend et interpelle. Essayez de le stopper et emmener le dehors pour lui montrer la solution que vous lui proposez. Là, par contraste, s’il fait dehors, vous récompensez; il va vite comprendre la différence, 2 salles, 2 ambiances.
Vous avez tout bien fait, mais il continue à faire dedans ?
C’est peut-être un autre besoin qui s’exprime : angoisse de séparation, besoin de marquer, trouble émotionnel…Un travail sur l’autonomie et le détachement sera souvent salvateur.
Dans ce cas, il vaut mieux ne pas insister seul. Un éducateur canin (👋) peut t’aider à remonter à la cause réelle et réadapter l’approche.
Cela peut venir de :
- un changement d’environnement ou de routine,
- une frayeur ou un stress,
- une infection urinaire (à faire vérifier si les pipis sont très fréquents).
Non, sauf pathologie. Préfère une dernière sortie vers 23h et une première tôt le matin.
Sortez régulièrement, toutes les 2 heures.
Acceptez quelques incidents la nuit car évidemment vous ne pourrez pas tenir ce rythme la nuit.
S’il fait dehors, récompensez.
S’il ne fait rien dehors, soyez prêt. Quand vous rentrez, ne le quittez pas d’une semelle, essayez de le surprendre s’il se lâche à l’intérieur, et là dites un “Non!” ferme et emmenez le dehors. S’il termine dehors, félicitez ( voix plus friandise).
Si vous le surprenez 2 ou 3 fois avec un non ferme et que vous le récompensez à chaque réussite en extérieur, ça peut aller vite si vous le sortez souvent.
Astuce du chef: Vous pouvez lui apprendre à faire pipi sur commande: si à chaque fois qu’il fait pipi dehors, vous dites “pipi” et vous le récompensez, à la fin, par association (Pavlov toujours), le mot “pipi” pourra déclencher la miction. Génial non?
Besoin d’un coup de main pour faire décoller l’éducation de votre chiot ?
Je propose des accompagnements à domicile orientés résultats – sans stress, sans jugement.
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